Tuesday, April 08, 2008

Après salon...



Fin mars se déroulait le salon du Polar de Lens (62) où j'étais invité.

A mon sens, tout salon (bien organisé) est important car il permet à l'auteur de rencontrer son public, voire d'accroitre son public ou tout simplement de discuter avec des gens a priori intéressés par ce qu'il écrit. C'est avant tout une rencontre, plus sympathique que la séance de dédicace...


Arrivé samedi après midi, je découvre mes gentils voisins dont Pascal qui m'expliquera les subtilités de la boule Lyonnaise. Auparavant, j'ai dû batailler pour me garer car c'est le samedi de la finale LENS / PSG. Des dizaines de bus convergent vers le stade de France... Impressionnant !

Je suis d'abord frappé par le peu de monde qui gravite dans les allées, puis une première vague de public me permet de rencontrer des personnes ayant déjà acheté DEROBADE et heureuses de me retrouver...

C'est un plaisir d'échanger quelques mots car le salon, c'est aussi cela. Bavarder, discuter, revoir des gens que l'on croise une fois de temps à autre... Pas question de rester derrière sa table en lisant ou de pianoter sur le clavier de l'ordi l'histoire qui vous taraude, vous êtes là, vous devez faire honneur aux organisateurs. Enfin, c'est ma conception.

Lorsque vous n'êtes pas connus, il faut en plus aller vers les gens, essayer de leur présenter votre roman.

Bien sûr, quelquefois vous restez seuls pendant que les stars trustent le public. C'est un vrai plaisir de voir F Thilliez dédicacer autant, je l'assure. C'est génial que deux romans lui aient permis de réussir de la sorte et ce, sans prendre la grosse tête !!! Evidemment, faute de public, il est toujours possible de se rabattre sur le bar. N'étant pas buveur ou plutôt occasionnel, je me recharge en coca cola et cigarettes russes, puis je reviens à l'assaut...


Une journée sympa.


Le dimanche, Lens a perdu, on a perdu une heure et on s'est pris une salXXXX de banderole dans la face, le démarrage est beaucoup plus difficile.

Peu de monde le matin. Je lis donc la voix du nord.


L'après midi, le salon connaît une certaine affluence et c'est l'horreur quand vous ne parvenez pas à enthousiasmer les gens. Il est vrai que la conjoncture économique ne vous aide pas non plus... Un petit coup de spleen plus tard, vous croisez des lecteurs intéressés et vous vous dites que même si le salon est crevant, il vaut la peine d'être fait.

Et parce qu'il y a toujours des paparazzis ...